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• LE MOT DE LA PASTEURE

  28.02.2025

  

  
  Les rencontres annuelles ordinaires sont une obligation légale pour les associations cultuelles locales. Pour nous cette année, ce sera le dimanche 16 mars à 9h45. Nous commencerons par le partage du repas du Seigneur.

  En plus des temps habituels de bilan, d’engagement et de perspective, avec le rapport d’activité, le rapport moral et les rapports financiers, notre rencontre annuelle est un temps de rencontre important pour notre vie communautaire et spirituelle.

  Toute personne est la bienvenue pour partager et échanger.

  Chacun à notre manière, nous sommes engagés pour faire vivre notre communauté. Notre Église a besoin de ces temps plus formels pour avancer sur le chemin de l’Évangile.

  Unis par la prière et par notre foi en Jésus-Christ, mort et ressuscité pour nous, nous croyons que notre Dieu tient notre communauté entre ses mains. À nous de travailler ensemble pour la venue de son Royaume !

  Charlotte

• LE MOT DE LA PASTEURE

  31.12.2024

  

  «Le Seigneur est Dieu depuis toujours et pour toujours.
  Tu ne sais pas cela ? Tu ne l’as donc pas entendu dire ?
  Il a créé toute la terre.
  Il ne manque jamais de force, il n’est jamais fatigué.
  Personne ne peut mesurer la profondeur de son intelligence.

  Il redonne des forces à celui qui en manque, il rend courage à celui qui est épuisé.
  Les jeunes eux-mêmes deviennent faibles et se fatiguent. Même les meilleurs tombent.
  Mais ceux qui mettent leur espoir dans le Seigneur retrouvent des forces nouvelles.
  Ils s’envolent comme des aigles, ils courent sans se fatiguer,
  ils avancent sans s’épuiser.»
                         © 2000 Société biblique française - Bibli'O

  Ces versets partagés au dernier Synode régional nous rappellent notre ancrage. Nous, Chrétiens, sommes appelés à toujours placer, chaque matin et chaque soir, notre cœur et notre vie tout entière en Dieu, notre Seigneur et Sauveur.
  Notre Dieu nous précède : il est, était et sera, de toute éternité.
  Au-delà de nos détresses quotidiennes, des incompréhensions et des violences du monde, devant lesquelles nous pourrions nous désespérer, la lumière puissante, fidèle et éternelle est donnée en Christ à celui qui choisit la confiance.

  Seigneur, en ce début d’année, telle est notre prière : que ta lumière nous éclaire pleinement pour la gloire de ton nom, de génération en génération et d’éternité en éternité !

  Pasteure Charlotte Gérard

• LE MOT DE LA PASTEURE

  31.10.2024

  

  Cadeaux, musique, sapin… Les traditions de Noël ont évolué au fil des siècles. Et il paraîtrait que notre réformateur Martin Luther n’y serait pas étranger !
  Au XVI^e siècle, il était coutume que les enfants reçoivent des friandises de la part de Saint-Nicolas le 6 décembre. Mais Luther voyait ce culte d’un mauvais œil, car seul Dieu est Saint. Il aurait demandé à sa fille Magdalena : «Petite Lena, qu’est-ce que le Christ Saint va t’offrir ?» Avec l’importance grandissante de l’enfant Jésus, la plupart des cadeaux ont été offerts par la suite à Noël et non plus à la Saint-Nicolas. Et depuis le milieu du XIX^e siècle, c’est maintenant le Père Noël qui apporte les cadeaux aux enfants…

  Une tradition centrale de Noël est le chant. Luther s’est consacré à la création de nouveaux chants pour les assemblées en remplaçant les cantiques traditionnels par de nouvelles paroles. Son choral de Noël le plus célèbre est : «Vom Himmel hoch, da komm ich her» (Du haut du ciel je descends), qui date de 1535.
  En Allemagne, on ne connaît le sapin de Noël dans sa forme actuelle que depuis la fin du XVI^e siècle. Un officier suédois, blessé et soigné là-bas, aurait exprimé sa gratitude en dressant pour la fête de Noël un arbre décoré avec des bougies, comme dans son pays d’origine.
  Martin Luther aurait popularisé ce sapin de Noël. Certaines œuvres montrent également Luther en famille autour d’un sapin de Noël orné de bougies.

  D’après un article de Paroles Protestantes, Paris.

  Rassemblés par la lumière du Christ dans la joie du don et des chants partagés, je vous souhaite un Joyeux Noël !

• LE MOT DE LA PASTEURE

  01.09.2024

  

  Protestantisme et Sport

  À l'occasion des différents événements sportifs 2024, le Consistoire de Dordogne de notre Église a créé une exposition sur le thème : «Protestantisme et Sport».

  Les liens entre le protestantisme et le sport sont peu connus, même par les Protestants. Pourtant, ils sont historiques. Le basket-ball, par exemple, a été inventé aux États-Unis à la fin du 19^e siècle, dans un foyer de jeunes protestants (Young Men’s Christian Association, YMCA). Leur éducateur sportif à l’époque, James Naismith cherchait un sport dynamique à proposer à des jeunes frustrés de ne pouvoir, pendant les hivers rigoureux de Springfield, pratiquer le football américain. Et ce fut un succès ! 
  De même quelques années plus tard William G. Morgan un autre éducateur des YMCA d’Holyoke, invente un sport pour les adultes fatigués après leur longue journée de travail :  la “mintonette”, ancêtre du volley-ball, là aussi ce fut un succès.

  Basket-ball, volley-ball, football, sports de pleine nature : découvrez l’histoire passionnante des liens qui unissent le protestantisme et le sport.
  Venez nombreux découvrir cette exposition au temple à l'occasion de nos cultes et de nos différentes rencontres, dès maintenant et jusqu’en novembre.

  

  Pasteure Charlotte Gérard

• LE MOT DE LA PASTEURE

  27.06.2024

  

  Pour la plupart, l’été est propice à la détente, aux retrouvailles familiales et amicales. Mais n’oublions pas tous ceux qui vivent ce temps dans la solitude et les difficultés.

  Pour beaucoup d’entre nous, l’été est un temps long où notre changement de rythme nous permet de faire le point de l’année écoulée et d’envisager la suivante, avec plus ou moins de joie et d’espérance.

  Dans la Bible, le temps est un don. Selon la théologienne Marie-Christine Bernard, chroniqueuse du journal Réforme, nous sommes invités à habiter le temps comme une maison qui nous accueille. Dieu notre créateur nous donne le temps pour que nous puissions l’habiter. Ainsi nous devons apprendre à recevoir ce cadeau pour habiter notre temps, notre maison, du mieux possible.

  Comment vivre mieux, avec un temps qui a du sens ? Devons-nous apprendre à ralentir, à faire le tri dans nos occupations et préoccupations ? Pour beaucoup d’entre nous, sûrement. Le temps n’est pas notre ennemi, ni notre ami d’ailleurs, c’est un cadeau, soyons reconnaissants !

  Quels sont vos projets pour cet été ?

  Que votre temps, votre maison, soit éclairé par l’Esprit de Dieu et guidé par sa Parole de Vie, dans la paix, l’amour et l’espérance.

  Pasteure Charlotte Gérard

• LE MOT DE LA PASTEURE

  30.04.2024

  

  À quoi ça sert de croire en Dieu ?
  «Elle est drôle, ta question ! Pour moi, on ne peut pas dire que cela «serve» à quelque chose.

  Ce n'est pas comme une voiture, qui sert à voyager, ou comme l'école, qui sert à apprendre.
  Si je crois en Dieu, ce n'est pas parce que c'est pratique ou utile. C'est comme si tu demandais à quoi ça sert d'aimer et d'être aimé.
  Aimer, ça ne sert à rien, mais ça change la vie !
  Croire en Dieu, c'est la même chose.
  À première vue, je pourrais même m'en passer et pourtant, cela change tout pour moi.

  Je ne dis pas que c'est comme une potion magique qui arrange tout ! Ma foi en Dieu ne me rend pas plus malin, ni plus fort que les autres. Mais, grâce à ma foi, je regarde les choses d'un œil différent. Ma vie a un sens.

  Je crois que Dieu m'a offert la vie et j'ai envie d'en faire quelque chose de bien pour le remercier.
  Je crois que Dieu m'aime et j'ai envie d'aimer les autres avec lui.
  Je crois que Dieu veut me parler et ça me donne envie de l'écouter.
  Tout compte fait, croire en Dieu me rend vivant !»

  À la suite de ce témoignage anonyme, nous choisissons ensemble en Église de croire au Dieu de Jésus-Christ. Nous le plaçons au cœur de notre être pour nous rendre vraiment vivants et par son amour nous servons notre prochain !

  Nous aurons la joie de recevoir bientôt le témoignage de Tanjona qui proclamera sa foi lors d’un culte, sous le regard de Dieu et devant nous tous, en confirmant les vœux de son baptême.